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Le laboratoire communautaire de Pékin transforme les déchets de cuisine en légumes frais

Au cœur animé de Pékin, un nouveau laboratoire communautaire a ouvert ses portes, invitant les résidents à transformer leurs déchets de cuisine en légumes frais cultivés à la maison.

Lancé quelques jours seulement avant la Conférence centrale sur le travail urbain (14-15 juillet), cette initiative verte reflète la vision de construire des villes modernes et intelligentes qui sont innovantes, agréables à vivre, attractives, résilientes, civilisées et véritablement orientées vers les besoins des habitants.

Les résidents peuvent désormais échanger des déchets alimentaires–comme des épluchures de fruits et des restes de légumes–contre un sol riche en nutriments pour cultiver leurs propres légumes. C'est le développement durable en action, une pratique qui gagne du terrain de Dakar à Bogotá.

Zhang Xue, une des initiatrices du projet, explique que le laboratoire sert aussi de camp d'été pour les enfants des zones urbaines. Selon elle, les enfants de la ville apprennent des leçons pratiques sur la biologie et l'agriculture, et cultiver des plantes à partir de restes recyclés montre comment de petites habitudes quotidiennes peuvent engendrer de grands changements.

Pour les jeunes professionnels et les familles, c'est une opportunité de se reconnecter à la nature sans quitter la ville. Pendant ce temps, les étudiants et les chercheurs peuvent étudier un exemple vivant d'économie circulaire dans la planification urbaine.

Alors que les voyageurs et les communautés de la diaspora recherchent des idées durables à ramener chez eux, l'expérience de Pékin prouve que même les centres-villes les plus denses peuvent fleurir–un composteur à la fois.

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