Lors de la Réunion Ministérielle du Dialogue des Civilisations Globales à Pékin, Lloyd Nyikadzino, membre du Conseil Exécutif de l'Institut International du Théâtre (ITI), a illuminé la conversation avec un message simple mais puissant : "Aucune culture n'est en périphérie, et aucune culture n'est supérieure. Nous devrions vivre en harmonie."
Pour Nyikadzino, le théâtre est bien plus que des performances sous les projecteurs. Il le décrit comme "l'un des outils critiques les plus importants" pouvant façonner les esprits et ouvrir des portes entre les nations et les communautés. Qu'il s'agisse d'une pièce de rue dans les favelas de Rio, d'une comédie musicale Bollywoodienne à Mumbai, ou d'un théâtre communautaire à Dakar, la scène rapproche les gens.
"Chaque culture est unique et différente – nous ne pouvons pas être les mêmes," dit-il. "Mais la question est de trouver un terrain d'entente, un lieu où nous pouvons échanger et interagir." C'est un appel qui résonne au-delà des frontières, invitant les jeunes artistes et les publics à partager des histoires et des traditions.
Dans un monde qui met souvent en avant les différences, l'appel de Nyikadzino nous rappelle le véritable pouvoir de la scène : combler les divisions et construire le respect. Pour la prochaine génération dans le Sud Global, c'est une invitation à prendre le script, à monter sur scène, et à créer un acte commun d'unité.
Reference(s):
cgtn.com
