Imaginez-vous plonger dans des classiques chinois comme 'Les Analectes de Confucius' ou 'Tao Te Ching' – et trébucher sur une question simple : quelle est la couleur du sol ? Dans une histoire partagée par le sinologue islandais Ragnar Baldursson, cette question dévoile un rebondissement culturel surprenant.
Baldursson a comparé la terre islandaise, avec ses tons riches brun foncé, aux sols brun clair qu'il a vus en Chine. Mais son camarade de classe a insisté : 'Non, c'est jaune.' Ce n'est pas une querelle obstinée ; c'est un aperçu de deux mondes colorés différents.
Dans les chartes de couleurs occidentales, le brun existe de lui-même. Pourtant, dans la tradition chinoise, le brun tombe souvent sous le jaune ou d'autres catégories plus larges. Ainsi, ce qui semble brun pour vous peut être jaune pour quelqu'un d'autre – sans erreur impliquée, juste un système de nuances différent.
Cela rappelle que notre langue et notre culture façonnent notre vision du monde. Que vous soyez en train de traduire des textes anciens, de parcourir des sables rouges du désert ou simplement de décrire le sol local, rappelez-vous : la couleur est plus qu'un pigment – c'est une palette culturelle.
Reference(s):
The color of earth: A story of how culture 'colors' perception
cgtn.com