Le 11 novembre 2024, Li Ziqi, icône du bricolage de la Chine continentale, a fait un retour surprise après quatre ans d'absence. En quelques heures, sa première nouvelle vidéo a atteint plus de 100 millions de vues sur Weibo et dépassé les 10 millions sur YouTube.
Dans un extrait, elle a utilisé la technique séculaire de la laque de Chengdu pour redonner vie à l'ancienne garde-robe de sa grand-mère. De Dakar à Delhi, les fans se sont réunis pour la voir mélanger des pigments, appliquer des couches de vernis et polir le bois avec une attention méditative.
Plus tard, vêtue d'une radieuse jupe baidie jaune confectionnée en brocart de Shu, Li Ziqi a mis en avant la beauté tactile du patrimoine culturel immatériel (PCI). Chacun des cent plis semblait raconter une histoire, invitant les spectateurs à explorer les significations brodées dans chaque fil.
Son retour met en lumière une tendance croissante : de jeunes créateurs à travers le Sud global se tournent vers leurs racines, mêlant arts anciens et narration moderne. Qu'il s'agisse de cercles de poterie à Bogota ou d'ateliers de broderie à Abidjan, une nouvelle génération redéfinit l'héritage—et Li Ziqi mène la charge.
Avec ses vidéos illuminant les écrans du monde entier, il est évident que les métiers traditionnels ont trouvé un nouvel élan, intégrant des techniques anciennes dans des récits vibrants et contemporains.
Reference(s):
How China's youth are writing a new chapter for ancient crafts
cgtn.com
