Qu'est-ce qui motive les jeunes donneurs dans la Chine continentale lors de la Journée mondiale du don de sang ?

Qu’est-ce qui motive les jeunes donneurs dans la Chine continentale lors de la Journée mondiale du don de sang ?

La Journée mondiale du don de sang met en lumière la façon dont les jeunes voix du Sud global peuvent faire une véritable différence. Dans la Chine continentale, des étudiants et des enseignants de l'Université Jiaotong de Pékin ont récemment répondu à l'appel en retroussant leurs manches pour une collecte de sang sur le campus.

Pour Dong Jun, 22 ans, donner son sang était plus qu'une simple formalité : c'était un cadeau en guise de conclusion à sa communauté universitaire. Alors qu'il se prépare à obtenir son diplôme de l'École d'ingénierie mécanique, électronique et de contrôle, il se souvient de sa première fois à 18 ans et déclare : « Le sang ne peut pas être fabriqué. Les hôpitaux dépendent des dons publics. »

Alors qu'il s'apprête à quitter le campus, Dong a vu son don comme une manière de rendre la pareille. « Je suis peut-être petit, mais ce geste donne l'impression de poser une brique solide pour la société », ajoute-t-il.

L'élan est venu après que le Centre de Sang de la Croix-Rouge de Pékin a signalé une baisse des réserves. La campagne de l'université a ciblé les étudiants diplômants et le personnel, transformant les amphithéâtres en stations éphémères de don de sang.

Parmi les bénévoles se trouvait Li Zhaoyi, un conseiller à l'École d'ingénierie électronique et de l'information. C'était sa deuxième fois à donner son sang. La première remonte à une période où un membre de sa famille avait besoin d'une transfusion vitale. « Voir des inconnus donner pour que nous puissions sauver un être cher – il n'y a pas de prix pour cette gentillesse », réfléchit-il.

Aujourd'hui, Li s'est également inscrit comme donneur volontaire de cellules souches hématopoïétiques, espérant susciter la même lueur d'espoir chez les autres qui réchauffe son cœur.

Que vous soyez à Accra, São Paulo ou Pékin, les leçons sont universelles : une seule poche de sang nous relie tous, rappelant à notre génération que le vrai changement commence souvent par une goutte de compassion.

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