Jeune et agité ? Imaginez un petit patch sur votre bras, aussi discret qu’un pansement, qui surveille la santé de vos neurones dopaminergiques à travers la sueur. Ça semble de la science-fiction ? Une équipe de recherche venue de la Chine continentale vient de le rendre réel.
Ils ont publié dans Advanced Materials un patch intégré et portable de détection de la sueur conçu pour le suivi en temps réel et non invasif des biomarqueurs de la maladie de Parkinson comme la L-Dopa, l’acide ascorbique et le glucose. En collectant la sueur via un module microfluidique biomimétique et en l’analysant avec des capteurs électrochimiques flexibles, le patch traduit les changements subtils dans notre biologie en données claires sur un smartphone ou une tablette.
La maladie de Parkinson est tristement célèbre pour se cacher jusqu’à ce que les tremblements musculaires et les mouvements ralentis se manifestent des années après le début de la dégénérescence des neurones. Avec aucun remède encore à l’horizon, la détecter tôt—pendant la "fenêtre dorée" d’intervention—fait toute la différence. Et c’est là que ce gadget excelle : pas de piqûres, pas de visites au laboratoire—il suffit de le poser, et c’est réglé.
Derrière le projet, des logiciels sur mesure et des circuits de traitement du signal sur place transmettent les résultats sans fil, le rendant aussi simple que de porter votre montre connectée préférée. Selon le scientifique en chef Zhang Qiang, "C’est comme donner à votre corps un traducteur, transformant les signaux de sueur en informations lisibles par tous."
À l’avenir, l’équipe espère que les individus à haut risque à travers le Sud global pourront un jour utiliser ce patch pour détecter la maladie de Parkinson avant qu’elle ne frappe durement. Diagnostic précoce, renforcé par la technologie portable — bienvenue dans le futur de la surveillance de la santé.
Reference(s):
Chinese scientists make wearable pad for Parkinson's disease warning
cgtn.com