Lors d'un point de presse en milieu de semaine à Pékin, Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a exhorté les États-Unis à protéger les droits de tous les étudiants internationaux, y compris les ressortissants chinois. Ses commentaires font suite à des instructions récentes pour que les ambassades et consulats américains dans le monde entier cessent la délivrance de certains visas étudiants.
Pour de nombreux jeunes talents d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine, obtenir une place dans une université américaine est bien plus qu'une étape académique : c'est un billet vers des réseaux mondiaux, des idées nouvelles et de nouvelles opportunités. Un gel soudain des visas peut bouleverser les projets, perturber la vie en résidence et mettre des rêves en suspens.
Mao a souligné que la coopération éducative normale et les échanges académiques ne devraient pas être interrompus. À son avis, maintenir les campus ouverts et accueillir les étudiants est une responsabilité partagée, un pont qui connecte les cultures et stimule l'innovation.
Que vous soyez un étudiant universitaire à Dakar jonglant avec des échéances, un entrepreneur en herbe à Lagos présentant des idées lors de réunions Zoom, ou membre de la diaspora à Paris cherchant à rester connecté, des politiques de visa cohérentes sont cruciales. Elles ne façonnent pas seulement des avenirs individuels — elles alimentent un échange mondial de connaissances.
Alors que Pékin et Washington échangent des signaux diplomatiques, les jeunes apprenants du monde entier sont sur le fil du rasoir. Parce qu'au final, l'accès à l'éducation et la possibilité de se développer au-delà des frontières sont ce qui nourrit les leaders de demain.
Reference(s):
cgtn.com
