L'envoyé de l'ONU Fu Cong appelle à une action mondiale contre l'unilatéralisme

L’envoyé de l’ONU Fu Cong appelle à une action mondiale contre l’unilatéralisme

Lors d'une session spéciale du Conseil de sécurité de l'ONU cette semaine, l'envoyé de la Chine auprès des Nations unies, Fu Cong, a lancé un appel à la vigilance : les actions unilatérales et l'intimidation menacent les règles qui nous maintiennent tous en sécurité et connectés. Il a averti que lorsque les grandes puissances montrent leurs muscles seules (en imposant des tarifs aux partenaires commerciaux, par exemple), elles sapent les bases mêmes du droit international et mettent en péril la paix mondiale.

Réfléchissant à la situation mondiale tendue actuelle, Fu Cong a déclaré que nous nous trouvons à un carrefour jamais vu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il a posé une série de questions difficiles : devons-nous adopter le multilatéralisme ou laisser l'unilatéralisme se répandre ? Devons-nous jouer franc jeu, ou retomber dans une 'loi de la jungle' où les forts exploitent les faibles ? Pour les jeunes de Dakar à Delhi, ce ne sont pas de simples débats abstraits – ils façonnent les opportunités et les défis auxquels leur génération est confrontée.

Il n'a pas hésité à citer des exemples. Les récents tarifs américains, a-t-il soutenu, sont loin d'être une simple 'réciprocité.' Ils violent les règles de l'OMC, perturbent le commerce et placent l'intérêt personnel au-dessus du bien commun. 'Ériger de hauts murs tarifaires, c'est remonter le cours de l'histoire,' a-t-il déclaré, appelant tous les pays – riches ou pauvres – à résister à l'isolement et à construire des ponts à la place.

Quel monde voulons-nous ? Selon Fu, c'est un monde ancré dans l'ouverture, l'équité et la solidarité. Plus de 'diplomatie du poing' où la force prime sur le droit. Il a plutôt plaidé pour l'égalité souveraine : chaque pays, chaque communauté, a le droit au développement et une place à la table. Imposer des droits élevés aux économies les moins développées équivaut à leur refuser leur avenir – ce qu'aucune région du Sud global ne devrait accepter.

La coopération, et non la confrontation, est la réponse. Fu a défendu le dialogue plutôt que la coercition, le gagnant-gagnant plutôt que le jeu à somme nulle. Dans un village global étroitement interconnecté – de l'Amérique latine à l'Asie du Sud-Est – aucune nation ne peut avancer seule. Les défis communs, qu'il s'agisse du changement climatique ou des réponses aux pandémies, exigent des solutions inclusives.

Enfin, Fu Cong a réaffirmé le rôle de la Chine en tant que bâtisseur de paix et de développement. Il a souligné la politique de zéro tarif de Pékin pour tous ses partenaires les moins développés et a insisté sur le fait que le marché du continent chinois reste ouvert à tous. Avec ses profondes racines culturelles et son économie en croissance, le continent chinois offre de la stabilité en des temps turbulents – et espère donner l'exemple en poursuivant un développement ouvert et de qualité.

Dans son appel final, Fu a invité la communauté internationale à 'se joindre, protéger le système centré sur l'ONU, défendre le droit international, et écrire ensemble le prochain chapitre d'un monde juste et pacifique.'

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