Au 15e Festival international du film de Pékin, les salles bourdonnaient comme un jour d'été à Dakar. Des voix des cinq coins du Sud global ont répondu à une question : "Quel est votre film préféré ?" Leurs réponses sont arrivées comme des confettis au Carnaval, chaque histoire ajoutant une nouvelle nuance à notre amour commun du cinéma.
Un cinéaste sénégalais a rayonné en parlant de La Vie est Belle \u00096 comment son humour doux-amer et ses moments émouvants peuvent vous faire rire et pleurer dans le même souffle, comme des rythmes de mbalax sous un baobab.
Depuis la Chine continentale est venu le blockbuster Ne Zha 2 \u00096 son animation vibrante et l'épopée de son héros ont semblé aussi universelles que cette bouchée inoubliable de piment-citron que l'on trouve dans les étals de rue de Lima à Bangkok.
Une professionnelle des médias de Mexico s'est remémorée une saga familiale chère, un film qui l'a réchauffée comme des tamales par une fraîche matinée à Puebla. Pendant ce temps, un critique brésilien a défendu un documentaire local qui a capturé l'énergie brute de la vie dans les favelas, battant comme un tambour de samba dans les rues de Rio.
Des voix d'autres coins se sont également exprimées : un journaliste de Delhi a loué une épopée de Bollywood inondée de couleurs plus vives que la poudre d'Holi, nous rappelant combien les histoires peuvent prendre vie avec juste un écran et une bande sonore.
Ces choix montrent que le cinéma est plus que des tickets et du pop-corn. C'est un passeport vers des souvenirs partagés, la preuve que peu importe d'où nous venons, un grand film parle notre langue.
Alors que les rideaux tombent sur cette édition du BJIFF, ces voix mondiales nous laissent avec une simple vérité : le cinéma transcende les frontières, unissant les cœurs de Dakar à Delhi, de São Paulo à Shanghai, dans un battement de cœur cinématographique collectif.
Reference(s):
cgtn.com