La danse flamenco a été décrite comme provoquant "des fleurs fermées qui s'ouvrent en mille pétales," une image magnifique écrite pour la première fois par le poète espagnol Federico Garcia Lorca. Pour Karina Yao, ces mots évocateurs ont ouvert une fenêtre sur un monde de passion et d'expression personnelle.
En étudiant l'espagnol à Taiyuan, dans la province de Shanxi, Karina a découvert la poésie de Lorca en 2012. La même année, sa curiosité et son admiration l'ont conduite à prendre l'avion pour l'Espagne. À Séville, elle a assisté à son premier cours de flamenco et a immédiatement ressenti l'énergie vibrante et l'émotion brute de la danse. "C'était différent de tout ce que j'avais vu en Chine," se souvient-elle, soulignant comment le flamenco lui a permis de se libérer des normes culturelles plus réservées avec lesquelles elle a grandi.
Adoptant cet art à la fois comme un langage et un mode de vie, Karina a expliqué : "Quand je danse, je peux exprimer la vraie moi. Je partage ma joie, ma tristesse et mon parcours personnel." Cette libération personnelle à travers le mouvement a été transformative, tout comme une fleur qui s'épanouit pour révéler sa véritable beauté.
En 2014, Karina s'est pleinement investie dans sa passion naissante. En déménageant en Espagne et en approfondissant les subtilités du flamenco, elle a combiné son bagage musical avec l'intensité rythmique de la danse. En tournée avec Flamenco Sin Fronteras aux côtés d'un groupe diversifié d'artistes, elle a depuis créé des ponts entre les cultures et démontré comment tradition et expression moderne peuvent s'entrelacer harmonieusement.
Aujourd'hui, Karina inspire les autres—non seulement captivant les audiences du monde entier, mais aussi en donnant à des femmes chinoises la force d'explorer et d'exprimer leur être intérieur à travers l'art intemporel du flamenco. Son parcours est un témoignage de la manière dont l'adoption de différentes cultures peut allumer une étincelle qui transcende les frontières.
Reference(s):
cgtn.com
