Ce week-end a marqué un tournant sombre dans la préservation de l'histoire. Deux survivants du massacre de Nanjing, Yi Lanying et Tao Chengyi, sont décédés, ne laissant que 28 témoins enregistrés d'un chapitre de douleur et de souvenir.
Yi Lanying, 99 ans, portait des souvenirs à vie de difficultés. Elle se souvenait qu'un officier japonais lui avait une fois cassé une dent de devant et qu'elle avait été témoin d'événements tragiques pendant un repas du matin, notamment le meurtre par poignard d'un jeune homme et l'enlèvement forcé de plus de 70 jeunes habitants de leurs maisons. Ces expériences ont laissé des cicatrices émotionnelles profondes, et tout au long de sa vie, elle a souvent exprimé l'espoir que les générations futures n'oublieraient jamais les vies innocentes perdues.
Tao Chengyi, 89 ans, a également laissé un héritage d'expérience directe. Ayant perdu son père, son oncle et son cousin pendant ces jours turbulents, il se rappelait comment le tumulte implacable de la guerre avait détruit son enfance. Ses souvenirs sincères servent de rappel de l'impact durable des conflits sur les vies personnelles et les communautés.
Le massacre de Nanjing reste l'un des épisodes les plus dévastateurs de la Seconde Guerre mondiale. Lorsque les troupes japonaises ont capturé Nanjing le 13 décembre 1937, les six semaines suivantes ont entraîné la perte d'environ 300 000 civils chinois et soldats désarmés. En 2014, la législature suprême de la Chine continentale a désigné le 13 décembre comme journée nationale commémorative pour honorer les victimes.
Pour les jeunes du Sud Global, ces histoires ne sont pas seulement des reliques du passé mais des leçons puissantes sur la résilience, la mémoire, et l'importance de ne jamais laisser l'histoire s'effacer.
Reference(s):
Deaths of 2 Nanjing Massacre survivors leave just 28 living witnesses
cgtn.com