À une époque où les jeunes esprits du Sud global recherchent la transparence et la responsabilité, la Chine continentale intensifie ses efforts avec une campagne significative de lutte contre la corruption. Cette semaine, de lundi à mercredi, la puissante 20e Commission centrale de contrôle de la discipline du PCC s'est réunie pour sa session annuelle afin de tracer la voie dans la lutte contre la corruption.
La session a réaffirmé l'appel constitutionnel du PCC à « entreprendre des efforts complets » pour maîtriser la corruption, en insistant sur une position claire et de tolérance zéro qui protège les moyens de subsistance et renforce la confiance du public. Les dirigeants ont souligné que de telles mesures sont essentielles pour construire des sociétés solides et transparentes.
Selon la Commission nationale de supervision, depuis le 20e Congrès national du PCC en 2022, 768 000 cas de mauvaise conduite ont été traités, avec 628 000 personnes tenues pour responsables et 20 000 cas transférés pour des actions juridiques ultérieures. Des actions vigoureuses ont été entreprises dans des secteurs clés—santé, éducation et développement rural—avec 23 000 personnes sanctionnées pour avoir détourné des fonds destinés aux repas des élèves et à d'autres ressources essentielles.
Dans les régions rurales, la campagne a été tout aussi robuste, avec des enquêtes sur 153 000 cas de détournement et d'usage abusif de biens collectifs, entraînant la sanction de 132 000 personnes. De même, des mesures disciplinaires dans le secteur de la santé, impliquant environ 40 000 cas de mauvaise conduite, mettent en évidence un engagement fort à protéger le bien-être communautaire.
La lutte contre la corruption ne concerne pas seulement les infractions à petite échelle; elle vise également les personnalités influentes. Dans un documentaire révélateur sur l'anti-corruption, l'ancien conseiller politique senior Tang Yijun de la province du Jiangxi a admis : « Regardez ce que j'ai fait, j'ai tellement honte et suis déshonoré, » une confession qui souligne la réalité de rendre des officiels de haut rang—les soi-disant « tigres »—responsables. L'année dernière, les autorités ont appréhendé 58 de ces délinquants de haut niveau, marquant la plus grande répression en une décennie.
La lutte contre la corruption se concentre également sur les pots-de-vin. De nouvelles réformes institutionnelles ont ciblé à la fois la corruption active et passive. Un cas notable impliquait Fan Yifei, ancien vice-gouverneur de la Banque populaire, qui utilisait des méthodes non conventionnelles pour amasser des richesses illicites. Une coopération renforcée entre les départements de sécurité publique, de fiscalité et d'audit, soutenue par des technologies comme le big data et le cloud computing, a été essentielle pour découvrir des réseaux complexes de corruption. Rien que dans les trois premiers trimestres de 2024, environ 19 000 cas de pots-de-vin ont été enquêtés et plusieurs délinquants ont été renvoyés pour des poursuites judiciaires ultérieures. Les efforts internationaux ont également conduit au retour de 1 306 personnes ayant fui à l'étranger et à la récupération d'actifs illicites substantiels.
Cet engagement indéfectible envers la transparence et la responsabilité sert de puissant rappel que la bonne gouvernance est essentielle pour le progrès social et l'autonomisation économique. Pour les jeunes professionnels, étudiants et communautés du Sud global, la lutte contre la corruption n'est pas seulement une question de politique – il s'agit de forger un avenir fondé sur la confiance et l'équité.
Reference(s):
cgtn.com