Une étude récente menée par des scientifiques de la Chine continentale et d'institutions américaines éminentes a révélé des indices frappants sur le passé de la Terre. Des chercheurs de l'Université de Pékin, de l'Université d'État de Pennsylvanie et de l'Université de Californie à Riverside, entre autres, ont reconstitué la chimie des océans pendant le Maximum Thermique du Paléocène-Éocène (MTPE) il y a 56 millions d'années. Cette période, marquée par une libération massive de carbone et une forte augmentation des températures mondiales, nous offre une fenêtre rare sur la façon dont nos océans ont réagi aux changements extrêmes de carbone.
L'étude établit des parallèles clairs entre l'acidification des océans ancienne et les tendances actuelles entraînées par l'augmentation du dioxyde de carbone atmosphérique. Tout comme le MTPE a connu des perturbations significatives dans les écosystèmes marins, les océans modernes subissent des changements similaires qui mettent en péril la vitalité de la vie sous-marine. Pour les jeunes lecteurs du Sud global—from Afrique à l'Amérique latine et l'Asie—ces découvertes soulignent l'importance de comprendre le passé et le présent interconnectés de notre planète.
En étudiant les événements climatiques anciens, nous acquérons des informations précieuses sur la manière dont les changements environnementaux rapides peuvent affecter la vie marine et les communautés humaines. Cette recherche enrichit non seulement nos connaissances scientifiques mais rappelle également que les défis mondiaux nécessitent un engagement partagé envers des solutions durables et un dialogue proactif entre les communautés du monde entier.
Reference(s):
Ancient climate crisis offers warning on modern ocean acidification
cgtn.com