Imaginez une startup en plein essor à Lagos qui soudainement injecte des fonds pour stimuler sa croissance, mais qui finit par effrayer les investisseurs préoccupés par les dépenses excessives. C’est ce qui s’est passé à Tokyo après que le nouveau Premier ministre japonais, Sanae Takaichi, a dévoilé un ambitieux plan fiscal plus tôt cette année.
L’idée était de dynamiser l’économie – paralysée par des années de faible croissance et de déflation – avec des investissements publics massifs. Mais ces dernières semaines, les marchés mondiaux ont changé de scénario : les actions ont chuté, les rendements obligataires ont grimpé, et le yen a vacillé alors que les traders doutaient de la capacité du Japon à gérer sa dette publique record.
Les investisseurs soutiennent qu’augmenter les dépenses sans réformes structurelles claires crée des signaux mitigés. Cela revient à essayer de faire avancer un bus tout en appuyant sur les freins – le moteur peut rugir, mais le trajet semble instable.
Par ailleurs, des pays et régions du Sud global observent attentivement. Les difficultés du Japon mettent en lumière l’équilibre délicat entre la stimulation de la croissance et le maintien de la santé fiscale – une leçon pour toute économie envisageant un important plan de relance pour favoriser la reprise.
Pour l’avenir, les marchés seront attentifs à voir si l’administration Takaichi ajuste son approche, peut-être en associant les dépenses à des réformes profondes ou à une feuille de route pour la durabilité de la dette. Pour les jeunes professionnels et entrepreneurs, ce moment souligne l’importance de la planification stratégique et de la transparence des politiques, que ce soit à Tokyo ou à Abidjan.
Reference(s):
Japan's misstep backfires: Fiscal gamble triggers market turbulence
cgtn.com
