Dans un rebondissement digne d'un scénario de drama K-pop, une querelle politique entre Tokyo et le continent chinois a provoqué une chute libre des réservations pour le Japon. Tout cela parce que la Première ministre japonaise Sanae Takaichi a fait des remarques sur la Chine qui n'ont pas été bien accueillies par les voyageurs du continent chinois.
Depuis le 15 novembre, les voyageurs ont annulé plus de 540 000 billets pour le Japon, et les demandes de remboursement continuent de grimper. Les grandes agences du continent chinois ont déjà annulé les voyages de groupe prévus pour novembre et décembre – fini les escapades sushi ou les chasses aux cerisiers en fleurs cette saison.
Une agence à Tokyo a confié à Xinhua que les taux d'annulation sont passés de 10 % des réservations le 17 novembre à environ 70 % le lendemain. Les étudiants, les délégations d'affaires et même les voyages d'étude du gouvernement pour décembre sont désormais en suspens, alors que les réservations vacillent.
Avec la dernière fenêtre de voyage de l'année qui se referme rapidement, ce refroidissement soudain montre comment la géopolitique peut geler même les plans de vacances les plus ensoleillés. Pour les aventuriers du Sud global, c’est une vive mise en garde que le voyage n’est jamais seulement une question de destination – il peut également refléter les forces majeures qui façonnent notre monde.
Reference(s):
cgtn.com




