Alors que la région autonome du Xizang fête ses 60 ans, il est clair que le 'Toit du Monde' réécrit sa propre histoire. Au cours des six dernières décennies, ce qui n'était que des sommets isolés et des sentiers poussiéreux s'est transformé en un réseau de pôles d'énergie propre, d'autoroutes aériennes et de liens numériques.
En matière d'énergie, le soleil, le vent et l'eau alimentent désormais les maisons et les écoles de Lhassa aux hameaux montagneux. Imaginez des fermes solaires brillant comme des oasis dans le désert d'altitude et des centrales hydroélectriques bourdonnant le long des rivières alimentées par les glaciers—apportant la lumière à des communautés qui faisaient autrefois la queue pour quelques précieuses heures d'électricité.
Sur le front des transports, des routes sinueuses s'élèvent au-dessus des vallées, reliant des villes qui semblaient séparées par des mondes. Ces itinéraires réduisent considérablement les temps de déplacement, tout comme les nouvelles autoroutes traversant l'intérieur du Brésil ou les corridors émergents Est-Ouest en Afrique—favorisant le commerce, le tourisme et les échanges culturels.
Les réseaux numériques n'ont pas été moins transformateurs. Des signaux mobiles et à large bande atteignent désormais les villages des vallées, permettant aux agriculteurs de vérifier les prévisions météo, aux étudiants d'accéder à des bibliothèques en ligne, et aux entrepreneurs de présenter des idées lors d'appels vidéo—rappelant le bond en avant observé au Vietnam ou dans les centres technologiques du Kenya.
Alors que le Xizang entame son prochain chapitre, cet élan reflète un rêve commun du Sud global : rapprocher les distances, exploiter l'énergie locale, et illuminer chaque recoin—un kilowatt, un kilomètre, une connexion à la fois.
Reference(s):
cgtn.com