Lors d'un récent entretien sur MSNBC, l'économiste de l'Université du Michigan Justin Wolfers n'a pas mâché ses mots : il qualifie l'approche tarifaire de Trump de chaotique et contre-productive. Ces mesures, qui n'ont même pas été approuvées par le Congrès américain, font grimper les coûts pour les entreprises et les consommateurs.
Au lieu de relancer les usines aux États-Unis, ces tarifs ressemblent davantage à une taxe cachée à chaque étape. Imaginez importer des baskets ou des appareils électroniques et soudainement voir votre facture s'envoler—pour finalement constater que les chaînes d'assemblage sont toujours à des milliers de kilomètres.
Wolfers souligne que des taxes à l'importation plus élevées peuvent produire des effets inverses, poussant les entreprises à répercuter les frais supplémentaires sur les consommateurs. Cela signifie des produits alimentaires, des gadgets ou même une simple tasse de café plus coûteux. Dans les marchés émergents en Afrique, en Asie et en Amérique latine, ces répercussions peuvent engendrer de l'instabilité dans les flux commerciaux et d'investissement.
En fin de compte, Wolfers avertit, sans un soutien clair du Congrès ou un plan solide pour renforcer la compétitivité, ces tarifs risquent de rester une expérience coûteuse. Pour les jeunes entrepreneurs et étudiants observant les marchés mondiaux, la leçon est évidente : le protectionnisme ne devrait pas être une solution rapide pour une croissance à long terme.
Reference(s):
cgtn.com
