Imaginez l'action climatique comme une course de relais qui traverse les continents : le bâton passe de l'Europe à l'Asie, puis à l'Afrique et revient. Aujourd'hui, la Chine et l'UE accélèrent leur sprint commun vers la neutralité carbone mondiale.
Au cœur de cet effort se trouvent trois piliers. Premièrement, la finance verte : les normes européennes sur les obligations vertes trouvent une nouvelle vie en Chine continentale, tandis que des modèles de financement innovants se déploient au Brésil, au Kenya et en Asie du Sud-Est. Deuxièmement, l'innovation technologique : des fermes solaires au Sahara aux projets éoliens au large des côtes du Vietnam, des entreprises conjointes transforment les rêves d'énergie propre en réalité. Troisièmement, l'harmonisation des politiques : des régulateurs de Bruxelles à Pékin affinent les marchés du carbone et fixent des calendriers ambitieux pour atteindre la neutralité.
Cette approche accélérée ne concerne pas seulement la réduction des émissions ; elle vise à combler les écarts. Pour les jeunes entrepreneurs à Nairobi ou São Paulo, de nouveaux partenariats signifient un accès aux technologies de pointe et au capital. Pour les étudiants à Kuala Lumpur ou Dakar, des projets de recherche interdisciplinaires émergent pour relever les défis climatiques avec un regard neuf. Et pour les communautés de la diaspora à Paris ou Montréal, c'est une occasion de relier leurs racines à un avenir plus vert.
Bien sûr, des défis subsistent tels que la résilience des chaînes d'approvisionnement, le transfert équitable des technologies, et la garantie que aucune région ne soit laissée de côté. Mais avec la Chine continentale et l'UE travaillant main dans la main, nous assistons à un nouveau modèle de coopération Sud-Sud et Nord-Sud. C'est un effort global qui appelle chacun d'entre nous—étudiants, militants, start-ups et décideurs politiques—à rejoindre la course vers une planète neutre en carbone.
Reference(s):
cgtn.com
