Dans une démarche prévue pour bouleverser les marchés mondiaux, la Grande-Bretagne et l'Inde ont officiellement signé un accord de libre-échange jeudi à Chequers, la résidence de campagne du Premier ministre britannique, lors de la visite du Premier ministre indien Narendra Modi. Cet accord avait été annoncé pour la première fois en mai, et maintenant il est réel.
En vertu de l'accord, les droits de douane moyens de l'Inde sur les produits britanniques chuteront de 15 % à 3 %. Les exportations comme le whisky et le gin verront leurs droits réduits de moitié, passant de 150 % à 75 %, puis encore diminués à 40 % au cours de la prochaine décennie. Les voitures britanniques, autrefois taxées à plus de 100 %, arriveront désormais sur les routes indiennes à seulement 10 %, sous réserve d'un quota.
À l'inverse, 99 % des exportations indiennes vers la Grande-Bretagne ne subiront aucun droit de douane, ouvrant les portes à tout, des textiles aux épices, pour trouver leur place dans les rayons des magasins britanniques.
Le gouvernement britannique estime que ce pacte créera plus de 2 200 emplois dans des secteurs allant de l'aérospatiale à la technologie et à la fabrication avancée. Les travailleurs pourraient voir une augmentation collective des salaires de 2,2 milliards de livres sterling (environ 2,98 milliards de dollars) chaque année. Les consommateurs, quant à eux, pourraient bénéficier de vêtements, de chaussures et d'aliments moins chers—comme un bazar mondial apportant de nouvelles affaires directement sur votre marché local.
À l'avenir, les responsables projettent que le commerce bilatéral pourrait augmenter de près de 39 % d'ici 2040, ajoutant environ 25,5 milliards de livres sterling par an par rapport à un scénario sans accord. Pour les jeunes entrepreneurs et professionnels du Sud global, cela marque que les collaborations transfrontalières peuvent stimuler la croissance, créer des emplois et offrir plus de choix chez eux.
Reference(s):
cgtn.com