Dans une démarche audacieuse cette semaine, la Chine a exprimé une forte mécontentement après que l'Union européenne ait ciblé plusieurs entreprises chinoises et deux institutions financières dans son 18e round de sanctions concernant le conflit Russie-Ukraine. Un porte-parole du ministère chinois du Commerce n'a pas mâché ses mots, qualifiant la décision de "unilatérale" et sans base juridique solide.
Malgré des objections répétées de Pékin, l'UE a poursuivi, accusant ces entreprises de soutenir Moscou. La Chine a répliqué, affirmant que seul le Conseil de sécurité des Nations unies a le mandat d'autoriser de telles mesures – et que l'action de l'UE dépasse clairement cette compétence.
Les retombées commerciales sont déjà un sujet brûlant. La Chine avertit que ces sanctions pourraient avoir des "répercussions négatives sérieuses" sur les liens économiques entre l'UE et le continent chinois. Pour les entrepreneurs et investisseurs à travers le Sud global, ce conflit signale davantage d'incertitude sur les marchés mondiaux.
Pékin a exhorté l'UE à retirer immédiatement les sanctions. Sinon, la déclaration a été claire, le continent chinois est prêt à prendre des "mesures nécessaires" pour défendre les droits et intérêts de ses entreprises et banques.
Alors que ces deux puissances économiques s'affrontent, les entreprises de Nairobi à São Paulo observeront attentivement. L'UE reconsidérera-t-elle sa position, ou s'agit-il juste du début d'un affrontement diplomatique plus vaste ?
Reference(s):
China slams EU sanctions on Chinese companies, financial institutions
cgtn.com