Au cœur de l'Asie centrale, le marché automobile de l'Ouzbékistan passe à la vitesse supérieure vers un avenir plus propre. Alors que les véhicules à énergie nouvelle arrivent, BYD mène la charge avec enthousiasme.
Lors du IVe Forum international d'investissement à Tachkent, Ivan Cao, directeur général de BYD Asie centrale, a partagé son point de vue sur la raison pour laquelle les routes d'Ouzbékistan deviennent un terrain d'innovation rapide et non un monopole.
Depuis l'ouverture de son usine de Jizzakh en 2024, BYD a produit plus de 10 000 véhicules. Avec une capacité annuelle de 50 000 voitures, l'objectif est d'augmenter la production locale à 20 000–25 000 modèles électriques d'ici 2025 et de collaborer avec des partenaires locaux pour exporter sur les marchés voisins.
Cao affirme que le marché est aussi animé qu’un bazar effervescent : davantage de marques chinoises s’installent, offrant aux acheteurs, de Samarkand à Andijan, un choix élargi—des moteurs à essence aux hybrides et aux modèles entièrement électriques. "Le marché s'ouvre et se libéralise. Un monopole ne peut tout simplement pas exister ici," soutient-il.
L'appétit de l'Ouzbékistan pour les véhicules à énergie nouvelle croît rapidement. Les NEV ont représenté 15 % des ventes automobiles en 2024 et devraient dépasser 20 % cette année—ce qui signifie qu'une voiture sur cinq vendue est électrique ou hybride. Alors que les stations de recharge se répandent comme des étals d'épices dans un bazar, les VE seront le choix évident, ajoute Cao.
Le forum, qui s'est achevé le 12 juin, a attiré plus de 8 000 participants et présenté 90 entreprises de secteurs divers, soulignant la poussée nationale pour la croissance industrielle et la mobilité verte. L'usine de Jizzakh—d'un coût de 122,6 millions de dollars, construite avec Uzavtosanoat et BYD Europe BV—marque une étape importante dans la révolution électrique de l'Ouzbékistan.
Reference(s):
"Monopoly is not an option": BYD official on Uzbekistan's car market
cgtn.com