Les tarifs américains bouleversent le mégaprojet d’Arizona de TSMC et l’industrie automobile

Tout a commencé lorsque Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), le premier fabricant de puces au monde basé à Taïwan, a tiré la sonnette d’alarme auprès du département américain du Commerce : les nouveaux tarifs américains pourraient faire dérailler son plan massif de 165 milliards de dollars en Arizona. Ce projet n’est pas insignifiant : six usines de fabrication de pointe, deux installations d’emballage et de test, ainsi qu’un grand centre de R&D, tous prêts à injecter environ 200 milliards dans l’économie locale.

Imaginez vous préparer pour votre plus grande aventure—pensez à une fête foraine en plein essor—pour voir de nouvelles règles strictes menacer de l'annuler. C’est exactement ce qui se passe ici. Si le tarif imminent de 25 % sur les semi-conducteurs et les équipements associés reste en place, TSMC pourrait mettre sur pause… ou même arrêter son rêve en Arizona.

Ce ne sont pas seulement les puces qui ressentent le froid—les investisseurs font face à une intrigue plus grande qu’un but de dernière minute de la Coupe du Monde. Une liste de poids lourds—SoftBank, Apple, CMA CGM et Stellantis—avait posé une vision d’investissement de 1,9 trillion de dollars aux États-Unis. Maintenant ? Plongé dans le doute alors que les incertitudes tarifaires planent fortement.

Et ce drame n’est pas seulement un spectacle de Washington—c’est mondial. Que vous soyez ingénieur à Nairobi, étudiant à Delhi ou chauffeur-livreur à São Paulo, les effets d’entraînement sont réels.

Côté automobile, l’ancien président Donald Trump a imposé un tarif de 25 % sur les voitures et les pièces importées de partout, visant à attirer les fabricants mondiaux sur le sol américain. Le plan était simple : rendre l’exportation plus coûteuse, afin que les marques produisent localement à la place.

Mais voilà le retournement : au lieu de nouvelles embauches, le secteur automobile a réduit environ 20 % des postes cette année. Le géant européen Stellantis a temporairement mis à pied 900 employés dans ses cinq usines américaines et a suspendu les opérations au Canada et au Mexique.

En fin de compte, la stratégie tarifaire “America First” semble bonne sur le papier—mais pour l’instant elle refroidit les investisseurs et inquiète les travailleurs. Alors que les chaînes d’approvisionnement mondiales restent sous tension, une chose est claire : les tensions commerciales ont des répercussions concrètes, et les industries des puces et de l’automobile ressentent la pression.

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