La semaine dernière, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a appelé son homologue américain, Donald Trump, pour aborder un sujet brûlant : les tarifs douaniers proposés par les États-Unis sur l'acier, l'aluminium et les voitures. Le résultat ? Aucun accord – mais elle est venue préparée avec des arguments solides.
Lors de son briefing de presse régulier au Palais National, elle a expliqué pourquoi ces tarifs seraient injustes : les États-Unis envoient plus d'acier et d'aluminium au Mexique qu'ils n'en importent de notre pays. Mettre des taxes supplémentaires sur nos exportations serait comme faire payer des frais supplémentaires pour des plats que vous avez déjà apportés à la table.
Pour riposter, le Mexique dispose de deux fortes options : l'Accord États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC) et la clause de la nation la plus favorisée de l'Organisation mondiale du commerce, qui garantit un traitement équitable dans le commerce mondial. Pensez-y comme à des arbitres veillant à ce que le jeu reste équitable.
Au-delà du commerce, Sheinbaum a également soulevé une question environnementale urgente : les eaux usées de Tijuana se déversent dans l'océan Pacifique. C'est pourquoi la ministre mexicaine de l'Environnement et des Ressources naturelles, Alicia Bárcenas, est à San Diego pour rencontrer des responsables de l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis – afin de trouver des solutions pratiques et protéger nos côtes communes.
Cette conversation montre que même lorsque les grands joueurs sont en désaccord, le dialogue est essentiel. Pour les jeunes entrepreneurs, de Dakar à Delhi, c'est un rappel que les règles du commerce façonnent les opportunités partout. Nous surveillerons attentivement comment cette histoire transfrontalière se déroule.
Reference(s):
cgtn.com