Bienvenue dans le dernier chapitre de la politique commerciale des États-Unis, où 2+2 ne font pas 4 – cela équivaut à un tout nouveau tarif pour quiconque a une pelouse plus verte.
L'administration a qualifié son approche "réciproque," mais cela fonctionne plutôt comme si vous facturiez votre voisin pour avoir arrosé sa pelouse. Au lieu d'un échange équitable, nous avons droit à une leçon de mathématiques tout droit sortie de la maternelle.
Selon ce plan, tout pays exportant davantage vers les États-Unis qu'il n'importe sera soumis à des droits supplémentaires. La logique ? Faire correspondre les chiffres en punissant les grands exportateurs – qu'ils cultivent des pommes au Chili, fabriquent des smartphones en Corée du Sud ou produisent du café en Colombie.
Les économistes avertissent que cela pourrait déclencher un effet domino de contre-tarifs. Les prix sur les marchés locaux pourraient monter, et les petites entreprises – en particulier dans le Sud global – risquent de se trouver prises entre des coûts croissants et une demande en baisse.
Plutôt que de résoudre les problèmes fondamentaux – comme l'infrastructure, l'innovation ou la concurrence équitable – la politique se concentre sur des solutions rapides. Mais à long terme, ajouter de nouvelles taxes ne construit que rarement des ponts.
Pour les jeunes entrepreneurs et les voyageurs, la conclusion est claire : le commerce mondial est une affaire de partenariats, et non de règles de cour de récréation. Le véritable progrès passe par le dialogue, l'investissement dans les industries locales et le respect de la croissance mutuelle.
Reference(s):
US administration's trade deficit math: When 2+2 = Tax the penguins
cgtn.com