Une vague d'inquiétude traverse les salles de conseil alors que l'administration Trump renouvelle ses politiques tarifaires agressives, suscitant des préoccupations parmi les chefs d'entreprise à travers le pays.
Le milliardaire gestionnaire de fonds spéculatifs Bill Ackman, fervent partisan de cette approche, a récemment averti sur la plateforme sociale X que ces mesures ressemblent à une "guerre économique nucléaire." Il a exhorté à une pause de 90 jours sur les nouveaux tarifs pour créer un espace de négociation et apaiser les tensions.
Le poids lourd de Wall Street Larry Fink, PDG de BlackRock, a noté que de nombreux PDG pensent désormais que l'économie américaine est peut-être déjà en récession. S'exprimant au Economic Club of New York, il a averti que si les tensions commerciales persistent, les marchés boursiers pourraient chuter de 20 % supplémentaires.
L'impact financier est évident sur le parquet des échanges. L'indice de référence S&P 500 a chuté de 10,5 %, effaçant environ 5 000 milliards de dollars de valeur marchande, alors que les investisseurs se préparent à ce que certains craignent d'escalader en un conflit commercial mondial de grande envergure.
Pour aggraver la situation, une enquête menée par CBIZ et l'Université Hofstra a révélé que plus de la moitié des PDG de moyennes entreprises sont profondément préoccupés par les répercussions financières liées aux tarifs, tandis que près des trois quarts retardent de nouveaux investissements face à l'incertitude croissante.
Alors que l'administration défend sa stratégie d'abord tarifaire, affirmant que des mesures sévères sont parfois nécessaires, les chefs d'entreprise mettent en garde contre des défis économiques potentiels à long terme si la voie actuelle se poursuit. Ce débat en cours souligne comment les décisions politiques peuvent se répercuter sur les marchés mondiaux, influençant la confiance des investisseurs et la stabilité économique.
Reference(s):
cgtn.com