Dimanche, le Canada a annoncé de nouveaux tarifs ciblant des marchandises américaines d'une valeur d'environ 30 milliards de dollars canadiens. Cette mesure, qui entrera en vigueur le 4 février, est une réponse aux tarifs équivalents introduits par le président américain Donald Trump.
La liste inclut des articles courants comme le jus d'orange, le beurre de cacahuète, le vin, le café, les appareils électroménagers, les cosmétiques et les produits en papier—des essentiels qui touchent à la fois les listes de courses et les rayons des magasins.
À l’avenir, le Canada prévoit une deuxième série de tarifs sur des importations américaines évaluées à 125 milliards de dollars canadiens. Cette prochaine phase couvrira des produits tels que les voitures particulières, les camions, les autobus, l'acier, l'aluminium, divers fruits et légumes, les produits aérospatiaux et des denrées alimentaires comme le bœuf, le porc et les produits laitiers. Une période de consultation publique de 21 jours permettra de recueillir des commentaires avant la mise en œuvre de ces mesures.
En réponse à ces développements, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a promis une action forte. D'autres mesures non tarifaires sont également envisagées, telles que des restrictions sur les exportations de minéraux critiques et de produits énergétiques vers les États-Unis, ainsi que la limitation des entreprises américaines à soumissionner pour des contrats gouvernementaux canadiens.
Les experts économiques avertissent que cet échange de tarifs pourrait avoir un impact significatif. La Chambre de commerce canadienne estime qu’une rétorsion à grande échelle pourrait entraîner une baisse de 2,6 % du PIB réel du Canada—coûtant environ 1 900 dollars canadiens par ménage en moyenne. Du côté américain, une baisse potentielle de 1,6 % du PIB pourrait se traduire par une perte d'environ 1 300 dollars par ménage.
Alors que le commerce mondial est de plus en plus imbriqué dans la vie quotidienne, ces mesures nous rappellent que les décisions prises au-delà des frontières peuvent avoir des répercussions sur les économies, affectant à la fois les marchés et la vie des gens ordinaires. La situation en cours est à surveiller alors qu'elle continue de façonner les dynamiques du commerce international.
Reference(s):
cgtn.com