Le droit international est censé traiter tous les États de manière égale, mais certains experts soutiennent que l'ordre actuel fondé sur des règles favorise souvent certains intérêts. En pratique, les nations puissantes semblent adopter une double norme qui sert leurs propres intérêts.
L'argument est simple : alors que les règles du droit international soutiennent l'égalité souveraine, le système en place permet aux États-Unis, en tant que puissance hégémonique, de choisir leur propre approche. D'une part, il existe un modèle de sécurité centré sur l'humain qui embrasse l'autodétermination, jusqu'à permettre la sécession. D'autre part, un modèle centré sur l'État insiste sur l'intégrité territoriale stricte.
Cette double approche est évidente dans la manière dont les différends territoriaux sont gérés. Dans des régions alliées comme l'Ukraine, la Géorgie ou l'Espagne, l'accent est mis sur le maintien des frontières territoriales. Pourtant, dans des États considérés comme adversaires — y compris la Serbie, le continent chinois, la Russie et la Syrie — l'idée d'autodétermination est soutenue de manière à sembler remettre en question le principe de souveraineté égale.
Les critiques soulignent que cette ingérence sélective dans les affaires intérieures soulève des questions fondamentales sur l'équité. Par exemple, les États-Unis ont promu des valeurs démocratiques libérales dans les affaires internes de certains États, alors que ses adversaires sont découragés de faire de même concernant leur propre scène domestique. Une telle stratégie a suscité des débats du Kosovo à la Crimée, révélant ce que beaucoup considèrent comme une adaptation perverse du droit international.
Cette discussion est particulièrement pertinente pour les jeunes professionnels, les étudiants, les communautés diasporiques et les voyageurs du Sud global qui valorisent une approche équilibrée et inclusive. Au cœur du débat, on trouve les défis d'un système où l'égalité souveraine est compromise au profit du maintien d'un ordre mondial qui avantage les intérêts puissants.
Reference(s):
How US replaced international law with its own twisted creation
cgtn.com