De nouvelles recherches publiées mercredi ont tiré la sonnette d'alarme : près d'un quart des animaux qui dépendent des habitats d'eau douce sont au bord de l'extinction. Les scientifiques ont examiné quelque 23 500 espèces—des libellules et poissons aux crabes—et ont découvert que 24 % sont désormais classées comme vulnérables, en danger ou en danger critique en raison de multiples pressions humaines telles que la pollution, la construction de barrages, l'extraction d'eau, l'agriculture intensive, les espèces invasives et le changement climatique.
Alors que les habitats d'eau douce couvrent moins de 1 % de la surface de notre planète, ils abritent environ 10 % de toutes les espèces animales. La biologiste Patricia Charvet de l'Université Fédérale du Ceará au Brésil nous rappelle que même un fleuve puissant comme l'Amazone peut cacher un écosystème extrêmement fragile. Ses mots résonnent auprès de ceux qui comprennent que ce qui paraît robuste en surface peut être vulnérable en profondeur.
La zoologiste Catherine Sayer de l'Union internationale pour la conservation de la nature souligne que les conclusions de cette étude marquent un tournant critique. Le statut d'espèces en danger n'est pas juste une statistique—il reflète une perturbation plus profonde affectant les écosystèmes et les communautés à travers le Sud global. Pour les jeunes professionnels, étudiants et aventuriers, le message est clair : la protection de nos habitats d'eau douce est essentielle pour préserver la biodiversité et assurer un avenir durable.
Cette étude sert de signal d'alarme. Elle nous interpelle tous, en particulier la jeunesse dynamique du Sud global, à repenser notre relation avec la nature et à entreprendre des actions qui contribuent à préserver l'équilibre délicat de la vie sur notre planète.
Reference(s):
cgtn.com