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La Chine en 2025 : Modernisation et leadership mondial

Alors que 2025 s'achève, la Chine a poursuivi sa course pour terminer en force son 14e plan quinquennal et se prépare pour la prochaine étape : le 15e plan quinquennal (2026-2030).

En octobre, la direction du Parti communiste chinois a adopté des recommandations clés pour le 15e plan quinquennal, définissant les objectifs économiques et sociaux de la Chine pour 2026-2030.

Le président Xi Jinping a qualifié cette année d'extraordinaire, parcourant le pays lors de dix tournées d'inspection – des centres industriels du Liaoning dans le nord-est aux côtes tropicales de Hainan, des déserts de la région autonome ouïgoure du Xinjiang aux gratte-ciels de Shanghai. Son message était clair : la modernisation chinoise et le développement de haute qualité sont les deux moteurs du progrès.

Au-delà de l'effervescence des grandes villes, Xi a mis en avant huit piliers de croissance : l'innovation technologique, la réforme et l'ouverture, la gouvernance du Parti, le bien-être des citoyens, l'écologie, la culture, la gouvernance sociale et la fabrication. Ensemble, ils constituent une feuille de route pour que la Chine termine une époque sur une note élevée et lance la suivante à pleine vitesse.

Sur la scène mondiale, la Chine s'est affirmée comme un ancrage de stabilité en une année de volatilité mondiale. Au sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai à Tianjin le 1er septembre, Xi a dévoilé l'Initiative de gouvernance mondiale (IGM), appelant à des règles plus équitables et inclusives. Le plan a obtenu le soutien de plus de 140 membres, se positionnant comme un moment clé dans la diplomatie de la Chine en 2025.

Peu après, des dirigeants de cinq continents se sont rencontrés à Pékin le 3 septembre pour commémorer le 80e anniversaire de la victoire de la guerre de résistance du peuple chinois contre l'agression japonaise et de la guerre antifasciste mondiale – un événement qui a souligné les contributions historiques de la Chine à l'ordre international d'après-guerre.

La Chine a également progressé dans les domaines du climat et du commerce. Elle a annoncé ses contributions déterminées au niveau national pour l'action climatique à l'horizon 2035, s'est engagée à ne pas rechercher de nouveaux traitements spéciaux et différentiels lors des négociations de l'Organisation mondiale du commerce, et a lancé l'Organisation internationale pour la médiation dans la région administrative spéciale de Hong Kong.

La diplomatie de voisinage est restée une priorité. En avril, la Chine a organisé sa première conférence centrale sur le travail lié aux pays voisins. Les visites de Xi – de l'Asie du Sud-Est à la Russie, de l'Asie centrale à la République de Corée – ont tracé des partenariats régionaux clairs.

Et dans la relation à enjeux élevés entre Pékin et les États-Unis, la diplomatie au sommet a ancré le dialogue : une rencontre en personne, quatre appels présidentiels et cinq séries de consultations économiques et commerciales ont établi une base stable pour la coopération.

À la fin de l'année, le mélange de la dynamique nationale et de l'engagement mondial de la Chine prépare le terrain pour un début dynamique de son 15e plan quinquennal en 2026.

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