Le lundi 29 décembre 2025, le président américain Donald Trump a accueilli le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Mar-a-Lago en Floride pour des discussions liant la prochaine phase du plan de paix pour Gaza à un avertissement sévère pour l'Iran.
Trump a déclaré aux journalistes qu'il voulait lancer la deuxième phase de la feuille de route pour Gaza « aussi rapidement que possible. » Mais il y a une condition : le Hamas doit d'abord se désarmer. Il a également affirmé que la reconstruction de Gaza « commencerait très bientôt, » promettant un peu d'espoir pour les villes dévastées depuis octobre 2023.
La deuxième phase envisagée inclut un retrait militaire total d'Israël de Gaza, la démilitarisation du Hamas, le début de la reconstruction et la mise en place d'un organe de gouvernance transitoire pour guider le territoire vers la stabilité.
Cette rencontre intervient dans un contexte de grave crise humanitaire. Les autorités sanitaires de Gaza rapportent que depuis octobre 2023, plus de 71 000 Palestiniens sont morts et plus de 171 000 ont été blessés. Même après le cessez-le-feu du 10 octobre, plus de 400 vies ont été perdues et plus de 1 100 blessés.
Dans le même temps, Trump a lancé un avertissement virulent à l'Iran : si Téhéran tente de reconstruire son arsenal, les États-Unis « devront les abattre. » Il a suggéré qu'il serait plus intelligent de négocier un accord plutôt que de relancer une montée en puissance militaire.
En juin 2025, les tensions se sont intensifiées lorsque Israël a lancé des frappes aériennes surprises sur les sites nucléaires et militaires iraniens, suivies de frappes américaines à Natanz, Fordow et Ispahan. L'Iran insiste sur le fait que son programme de missiles est purement défensif, essentiel pour protéger sa souveraineté.
En reliant l'avenir de Gaza aux activités régionales iraniennes, les États-Unis et Israël envoient un message clair : les progrès sur la paix à Gaza vont de pair avec la lutte contre ce qu'ils perçoivent comme l'influence croissante de Téhéran.
Pour les jeunes de Dakar à Bogotá, ces discussions mettent en lumière une vérité simple : construire la paix dans un coin du monde dépend souvent de la diplomatie et de la stabilité à travers les régions.
Reference(s):
cgtn.com
