Une violente tempête a frappé la bande de Gaza ce week-end, entraînant la mort d’un enfant de sept ans et d’une femme de 30 ans. Les équipes de la Défense civile se sont précipitées pour secourir les habitants alors que des vents violents et des pluies transformaient les camps en étendues boueuses.
Le porte-parole de la Défense civile régionale, Mahmoud Basal, a rapporté que l’enfant était tombé dans un puits inondé, tandis que la femme est décédée lorsqu’un mur s’est effondré. Les équipes ont pompé l’eau de dizaines de tentes et dégagé des drains obstrués pour venir en aide aux familles désespérées.
C’est une scène bien trop familière pour ceux à Dakar ou à Dhaka ayant vu des camps de fortune se transformer en pièges boueux pendant la mousson. Nizar Ayyash, maire de Deir al-Balah dans le centre de Gaza, avertit que les autorités locales manquent de ressources et d’équipements pour offrir une aide appropriée.
Les autorités affirment que Gaza a un besoin urgent d’environ 200 000 logements préfabriqués pour remplacer les tentes fragiles et les maisons endommagées. Sans abris solides, les familles déplacées affrontent des nuits froides et des tentes détrempées qui s’effondrent sous la pluie persistante.
Ces défis humanitaires surviennent alors que les diplomates se disputent l’avenir de Gaza après le fragile cessez-le-feu convenu en octobre. Le président américain Donald Trump rencontre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Mar-a-Lago lundi pour pousser la prochaine phase.
Le plan, approuvé en octobre, prévoit le retrait d’Israël et le désarmement du Hamas, qui doit également se retirer du gouvernement. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré la semaine dernière que Washington souhaite la mise en place rapide d’une administration de transition composée de technocrates palestiniens – un “Conseil de Paix” -, suivie d’une force de sécurité internationale conformément à la résolution de l’ONU du 17 novembre.
Pourtant, une profonde méfiance persiste : le Hamas refuse de se désarmer ou de rendre les dépouilles du dernier otage israélien, tandis qu’Israël maintient des troupes dans environ la moitié de Gaza et avertit qu’il pourrait reprendre l’action militaire si le désarmement n’est pas pacifique.
Bien que le cessez-le-feu ait apaisé les combats depuis octobre, il n’a pas mis fin aux hostilités. Les responsables de la santé à Gaza rapportent plus de 400 Palestiniens tués, principalement des civils, et des militants palestiniens ont tué trois soldats israéliens.
Reference(s):
cgtn.com




