Lors de la deuxième édition de fin d'année de Talk Africa, une émission hebdomadaire qui amplifie les voix à travers le continent, les invités ont fait le point sur le paysage sécuritaire de l'Afrique en 2025.
Des plaines arides du Sahel aux denses forêts de l'est de la République démocratique du Congo, les insurrections armées et les groupes extrémistes ont maintenu les communautés sous tension. Au Soudan, la chute d'Al-Fasher cette année a conduit à une partition de facto qui fait écho à d'autres troubles ailleurs.
Malgré ces défis, les gouvernements locaux et les organismes régionaux explorent des solutions audacieuses, tandis que des acteurs externes influent de plus en plus sur la réponse. Mais qu'est-ce qui alimente réellement ces conflits ? Et pourquoi les efforts diplomatiques répétés ont-ils échoué ?
Un tableau sombre émerge dans l'Indice mondial de la paix 2025 : trois nations africaines — le Soudan, la RDC et le Soudan du Sud — figurent parmi les dix pays les moins pacifiques au monde. « Parmi les 163 pays que nous avons mesurés l'année dernière, la plupart des nations africaines comme la RDC, le Mali, le Burkina Faso, le Nigeria et la Somalie se classent très bas en termes de paix et de stabilité », réfléchit David Otto-Endeley, directeur des programmes de lutte contre le terrorisme et le crime organisé chez Global Risk International.
Pour Otto-Endeley, le continent « dérive vers une détérioration de la paix et de la stabilité », avec des risques susceptibles de persister jusqu'en 2026. Alors que nous terminons l'année 2025, la question pressante demeure : les dirigeants et les communautés africaines peuvent-ils inverser cette tendance et orienter le continent vers une sécurité durable ?
Reference(s):
cgtn.com



