Cette semaine, le champ pétrolier de Tarim de PetroChina, niché au cœur du désert de Taklimakan dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang, a annoncé avoir généré plus de 2 milliards de kilowattheures d'énergie solaire. C’est assez pour éclairer une ville de près de 1,8 million de personnes pendant un an, en fonction de l’utilisation résidentielle de 2024.
En coulisses, cinq grandes fermes solaires disposent d’une capacité totale de 2,6 millions de kW, tandis que 239 installations photovoltaïques plus petites parsèment les sites pétroliers et gaziers, ajoutant 63 000 kW supplémentaires. Imaginez des rangées de panneaux scintillant sous le soleil du désert, transformant les rayons dorés en énergie verte.
Liang Yulei, qui dirige l’équipe des énergies nouvelles à Tarim, explique qu’environ 8 % de cette électricité propre alimente les pompes et installations du champ. Le reste est injecté dans le réseau électrique, réduisant la dépendance du champ aux combustibles fossiles et alimentant des foyers bien au-delà des sables désertiques.
En termes de carbone, ces 2 milliards de kWh équivalent à l’abandon de 600 000 tonnes de charbon et à une réduction de plus de 1,07 million de tonnes d’émissions de CO2. C’est un grand pas pour tous ceux qui soutiennent un monde plus frais.
Les vastes plaines et le soleil ininterrompu du Xinjiang en ont fait un point chaud pour les énergies nouvelles en Chine. Pour de jeunes entrepreneurs et des étudiants sensibles au climat à travers le Sud global, le bond solaire de Tarim montre comment les grandes industries deviennent vertes, même dans les endroits les plus reculés.
Pour les communautés de la diaspora, les voyageurs et les explorateurs, c’est un rappel que l’avenir de l’énergie ne réside pas seulement dans les pôles technologiques côtiers—il peut également éclore dans les déserts, où le soleil ne s’arrête jamais.
Reference(s):
China's Tarim Oilfield records solar generation of over 2 billion kWh
cgtn.com


