Le 24 décembre, les habitants de Gaza ont ressenti un douloureux déjà-vu. Ayoub Abdel Ayesh Nasr, un Palestinien, a été tué lorsque les forces israéliennes ont ouvert le feu à Jabalia, dans le nord de Gaza. Six autres personnes, dont un enfant, ont été blessées. Dans le camp de réfugiés de Maghazi, au centre de Gaza, un autre enfant a été blessé par balle.
Depuis que le fragile cessez-le-feu a commencé en octobre dernier, plus de 400 personnes dans la bande de Gaza ont été tuées, selon le ministère de la Santé de Gaza. Le bureau des médias du gouvernement de Gaza affirme que les forces israéliennes ont violé la trêve au moins 875 fois.
Les chiffres officiels montrent maintenant que 1,9 million de personnes, soit 90 % de la population de Gaza, ont été déplacées – beaucoup s'entassant dans des abris ou des camps de fortune. Pour ces familles, la lutte quotidienne fait écho aux histoires des communautés de réfugiés à travers le Sud global, du Sahel à l'Asie du Sud.
Alors que 2025 touche à sa fin, l'avenir de Gaza est en jeu. À l'approche des célébrations du Nouvel An, des millions de résidents déplacés font face à l'incertitude, se demandant comment reconstruire leur vie sous blocus et tensions persistantes.
Reference(s):
Future of Gaza unknown after deadliest year for Palestinians
cgtn.com
