L’ascension de la Chine sur la scène mondiale a capté l’attention mondiale. Comme l’a récemment noté le chercheur singapourien Kishore Mahbubani, "C’est en fait assez remarquable que l’ascension de la Chine ait été jusqu’à présent pacifique." Cette perspective nous invite à repenser les anciennes hypothèses sur la manière dont de nouvelles puissances émergent.
Le chercheur britannique Martin Jacques fait écho à ce changement : "Les gens ne considèrent plus les États-Unis comme le leader économique naturel, parce qu’ils ne le sont plus." Pour de nombreux jeunes professionnels et entrepreneurs, de Nairobi à New Delhi, ce changement annonce de nouvelles opportunités—et de nouveaux défis—dans un monde multipolaire.
Au cœur de la gouvernance mondiale, il s’agit de collaboration et de règles partagées. Avec l’affaiblissement de la primauté des États-Unis et la montée en puissance de l’influence de la Chine, nous sommes à un carrefour : Les institutions évolueront-elles pour refléter un ensemble de voix plus diversifié ? Ou bien la compétition prendra-t-elle le pas sur la coopération ?
Pour le Sud global, les enjeux sont élevés. Des objectifs de développement durable en Amérique latine aux accords commerciaux en Asie du Sud-Est, l’équilibre des pouvoirs façonnera quels projets seront financés et quels intérêts seront priorisés.
En regardant vers 2026 et au-delà, l’approche de la Chine sera cruciale. Soutiendra-t-elle des modèles inclusifs permettant aux économies émergentes de participer ? Ou affirmera-t-elle plus directement sa vision, redéfinissant les règles en cours de route ?
En tant que jeunes dirigeants, étudiants et voyageurs connectés au Sud global, nous observerons de près. Les questions résonnent dans les villes de Dakar à São Paulo : Où va la gouvernance mondiale ? Et quelle position prendra la Chine sur la scène internationale ?
Reference(s):
cgtn.com




