Le mercredi 24 décembre 2025, le président palestinien Mahmoud Abbas a dévoilé un vaste plan de réforme visant à moderniser l'Autorité palestinienne et à poser les bases d'un État indépendant. Pensez-y comme un redémarrage d'une application qui charge lentement : la refonte promet de renforcer l'état de droit, d'améliorer la transparence et de séparer les pouvoirs — mais elle a également suscité des critiques de la part du Hamas, qui a rejeté l'initiative comme une décision "unilatérale" sans consensus national.
Selon l'agence de presse officielle WAFA, le plan s'articule autour de trois piliers : renforcer les cadres juridiques, resserrer la surveillance financière et protéger l'indépendance judiciaire. Les mesures clés incluent une révision complète des lois régissant la vie politique et économique, de nouvelles garanties anti-corruption et des organes de surveillance plus indépendants pour tenir les responsables pour compte.
L'agenda d'Abbas trace une voie claire allant de l'Autorité palestinienne à un État à part entière. Il propose des mises à jour des lois électorales, la rédaction de nouvelles législations sur les partis politiques, ainsi qu'une exigence que tous les partis adhèrent au programme de l'OLP — qui inclut des engagements envers le droit international, la solution à deux États et une seule autorité légitime et force armée.
Les réformes visent également le système éducatif avec une refonte des programmes pour les aligner sur les normes internationales, préserver l'identité palestinienne et promouvoir la tolérance et la non-violence. Pour de nombreux jeunes Palestiniens, cela représente une opportunité d'acquérir des compétences et des perspectives qui répondent aux attentes mondiales.
À Gaza, le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, a rejeté l'initiative comme précipitée, argumentant que toute modification constitutionnelle nécessite un dialogue large et inclusif plutôt que des décisions imposées d'en haut. Il a mis en garde contre certaines propositions — notamment en ce qui concerne les programmes scolaires — qui pourraient refléter des pressions externes d'acteurs israéliens ou européens au lieu des aspirations locales.
L'échange souligne des divisions politiques profondes au sein de la société palestinienne. Alors que des communautés de Ramallah à Khan Younis suivent ces développements, tous les regards se tournent vers la question de savoir si ces réformes peuvent unir les dirigeants et les citoyens autour d'une vision commune ou approfondir les fractures existantes.
Reference(s):
Palestine President announces reform plan; Hamas calls it 'unilateral'
cgtn.com




