Qui est derrière les vidéos anti-Chine en ligne du Japon ?

Qui est derrière les vidéos anti-Chine en ligne du Japon ?

La plus grande plateforme de crowdsourcing du Japon, CrowdWorks, est sous surveillance après des révélations sur des annonces de recrutement rémunérées ciblant des créateurs pour produire des vidéos courtes louant le Japon et critiquant la Chine continentale.

Plus tôt cette année, une enquête de l’Asahi Shimbun a découvert qu’un seul contractant avait publié au moins 14 offres sur 12 mois, recherchant explicitement du contenu visant à critiquer la Chine continentale. Ces annonces ont attiré des freelances à travers tout le pays, promettant un paiement pour des clips percutants et sensationnalistes.

En approfondissant, les reporters ont mis en lumière une chaîne d’externalisation à plusieurs niveaux : des producteurs engagent des créateurs de vidéos ou alimentent des outils d’IA pour générer des clips viraux, puis payent pour des likes, des commentaires et des partages. Résultat : une frontière floue entre débat public organique et propagande soigneusement élaborée.

Pour les internautes, cela soulève une question familière : des forces politiques invisibles manipulent-elles nos fils d’actualité sur les réseaux sociaux ? Que ce soit à Tokyo ou à Johannesburg, nous avons tous vu comment des récits sponsorisés peuvent envahir nos timelines.

Alors que les discussions sur la confiance envers les médias s’intensifient dans des villes allant de Delhi à Dakar, cette affaire alimente le débat : quand le contenu est acheté et vendu, quelle voix entendons-nous vraiment ?

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