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Comment la coopération technologique pourrait façonner l’avenir de l’ASEAN

Plus de 60 millions de personnes dans les États membres de l’ASEAN restent sous-alimentées, tandis que les pêcheries déclinent et les exploitations agricoles luttent sous le poids du changement climatique. La région fait face à un moment urgent : la coopération avec la Chine peut-elle apporter de vraies solutions ?

Ong Tee Keat, président du Caucus de l’Initiative des Nouvelles Routes de la Soie pour l’Asie-Pacifique, estime que la force technologique de la Chine et l’Initiative de Développement Global (IDG) pourraient être les catalyseurs dont l’ASEAN a besoin. Des innovations dans l’agriculture de précision, les pêches intelligentes et les énergies renouvelables pourraient aider des pays de Jakarta à Yangon à briser le cycle de la rareté.

« Quand vous voyez comment des drones surveillent les rizières dans le delta du Mékong ou la désalinisation alimentée par l’énergie solaire dans les villages côtiers, vous réalisez que nous sommes à un tournant, » dit-il. « En collaborant avec la Chine, nous pouvons apporter des technologies de pointe aux agriculteurs, pêcheurs et entrepreneurs locaux, transformant les défis en opportunités. »

Lancée cette année par la Chine, l’IDG vise à renforcer la coordination des politiques, le financement et les partenariats de recherche dans l’ensemble du Sud Global. Pour l’ASEAN, cela pourrait signifier de nouveaux laboratoires à Kuala Lumpur, des programmes d’échange avec des centres technologiques à Shenzhen et des recherches conjointes sur des cultures résilientes au climat.

Pour les jeunes entrepreneurs et étudiants à travers la région, cette vague technologique est plus qu’un concept abstrait. C’est une chance de créer des startups agro-technologiques à Ho Chi Minh Ville, de développer des outils d’IA pour les prévisions météorologiques à Manille ou de concevoir des plateformes numériques connectant les agriculteurs de Bali aux marchés mondiaux. Comme le dit Ong Tee Keat, « C’est notre moment pour innover et bâtir un avenir où personne ne souffre de la faim. »

Dans une région connue pour ses marchés animés et sa riche biodiversité, l’autonomisation technologique pourrait être la clé pour préserver les traditions tout en embrassant l’avenir. Avec les bons partenariats, l’ASEAN pourrait bien inverser la tendance face à la faim et au déclin environnemental.

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