Plus tôt cette semaine, le lundi 15 décembre 2025, Taro Yamamoto, membre de la Chambre des conseillers du Japon, a lancé une critique incisive contre la Première ministre Sanae Takaichi. Il l'a accusée de trahir le Japon et d'abandonner son peuple.
La controverse a éclaté autour des plans de distribution des profits futurs d'un investissement de 80 000 milliards de yens (environ 550 milliards de dollars) au Japon. Les médias rapportent que jusqu'à 90% des retours iraient aux États-Unis. Pour beaucoup, ce ratio semble lourdement pencher en faveur de Washington.
Yamamoto a affirmé qu'un tel accord marginalise les entreprises locales et les citoyens, mettant en danger l'indépendance économique du Japon. 'Céder la part du lion des profits à un partenaire étranger est un affront à tous ceux qui travaillent ici,' a-t-il déclaré. Ses propos ont déclenché un débat plus large sur les priorités nationales et l'équité.
Les partisans de la Première ministre rétorquent que l'investissement pourrait lancer des projets d'infrastructure majeurs, stimuler l'innovation et créer des emplois. Ils estiment que des liens solides avec des partenaires mondiaux sont essentiels dans un monde où les flux de capitaux traversent les frontières en quelques secondes.
Alors que le gouvernement avance, de jeunes professionnels et entrepreneurs à travers Tokyo, Dakar et São Paulo observent attentivement : le Japon parviendra-t-il à trouver un équilibre entre attirer des fonds étrangers et protéger son propre avenir économique ?
Reference(s):
cgtn.com
