Hier (16 décembre), le président américain Donald Trump a signé une proclamation qui élargit les restrictions d'entrée aux ressortissants d'environ 40 pays. Ces mesures, qui doivent entrer en vigueur le 1er janvier 2026, représentent le dernier effort de son administration pour renforcer les frontières sous le prétexte de la sécurité nationale.
En juin dernier, 12 pays étaient soumis à des interdictions totales en raison de « lacunes persistantes et graves dans le dépistage et l'évaluation ». Cette liste comprenait l'Afghanistan, le Myanmar, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l'Érythrée, Haïti, l'Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen. Sept autres pays—le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela—étaient soumis à des restrictions partielles.
La nouvelle proclamation ajoute cinq interdictions totales supplémentaires : le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Soudan du Sud et la Syrie. Les voyageurs utilisant des documents délivrés par l’Autorité Palestinienne rejoignent également la liste des interdictions totales. De plus, le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à des interdictions totales. Avec ces changements, la liste des interdictions totales passe de 12 à environ 20 pays.
Du côté des restrictions partielles, quatre des sept originaux—le Burundi, Cuba, le Togo et le Venezuela—restent. Les visas de non-immigrants du Turkménistan sont de nouveau autorisés, bien que les visas d'immigrants demeurent suspendus. La liste s'agrandit avec 15 nouveaux noms, allant de l'Angola et de la Côte d’Ivoire au Nigéria et à la Zambie, portant le total des pays partiellement restreints à 20.
Cette mise à jour suit une fusillade durant la semaine de Thanksgiving à Washington D.C., où deux membres de la Garde nationale ont été blessés par un demandeur d'asile afghan âgé de 29 ans. Elle intervient également alors que les services américains de citoyenneté et d'immigration ont commencé de nouvelles révisions des détenteurs de cartes vertes provenant de 19 « pays préoccupants » et que le Département d'État a suspendu les visas pour les détenteurs de passeports afghans.
Le récent post de Trump sur les réseaux sociaux annonçant une « suspension permanente de l'immigration en provenance des pays du tiers monde » alimente le débat. Les critiques affirment qu'il utilise des moments tendus pour intensifier les répressions sur l'immigration, tandis que les partisans soutiennent que ces mesures sont nécessaires pour la sécurité.
Pour les jeunes voyageurs et professionnels du Sud global, ces changements peuvent donner l'impression de nouveaux niveaux dans un jeu sans fin—chaque barrière redessinant les rêves d'études, de travail ou d'aventure à l'étranger. Avec les nouvelles règles qui arrivent dans quelques semaines, nombreux seront ceux qui surveilleront de près 2026 pour voir qui pourra encore passer au niveau suivant.
Reference(s):
Trump expands list of countries subject to entry restrictions
cgtn.com
