La Chine s'est forgée une réputation de leader mondial dans les énergies renouvelables. Des fermes solaires massives dans les régions désertiques aux corridors éoliens le long de sa côte, les entreprises chinoises ont perfectionné des technologies vertes de pointe, et aujourd'hui leur influence se fait sentir de Lagos à Lima.
À Mexico, cette portée est parfaitement claire. Plus tôt cette année, la ville a dévoilé le plus grand projet solaire urbain au monde. Des milliers de toits d'écoles, d'hôpitaux et de centres communautaires accueillent désormais des panneaux solaires importés et installés par des entreprises chinoises, créant un réseau d'énergie décentralisé qui alimente les quartiers locaux.
Ce projet met en évidence l'immense promesse des énergies renouvelables : réduction des émissions de carbone, baisse des factures d'électricité et un pas vers la souveraineté énergétique. Pour les jeunes entrepreneurs et étudiants du Sud global, c'est une preuve que des solutions durables peuvent également signifier des opportunités économiques.
Mais il apporte aussi des défis. Intégrer autant d'énergie solaire dans un réseau existant nécessite une infrastructure intelligente et des politiques avisées, un rappel que la technologie seule ne suffit pas. Former des techniciens locaux et sécuriser des financements fiables sont aussi cruciaux que les panneaux eux-mêmes.
Alors que des villes de Dakar à Dhaka explorent des voies similaires, elles observent de près l'expérience de Mexico. Les leçons tirées ici pourraient guider les futurs projets, garantissant que la technologie verte non seulement brille, mais soutient également les communautés sur le long terme.
Reference(s):
cgtn.com
