Dans un atelier de l'est de la Chine, un maître céramiste est récemment tombé sous le charme du motif de tulipe vieux de plusieurs siècles de la Türkiye. Inspiré par les silhouettes florales qui ornaient autrefois les palais ottomans, il s'est lancé dans l'intégration de cet emblème à sa signature : la poterie noire à coquille d'œuf – un art délicat connu pour ses parois ultra-minces et son éclat soyeux profond.
Le voyage a commencé au début de l'année lorsqu'il est tombé sur un fragment de carreau traditionnel montrant des tulipes rouges et jaunes stylisées. Captivé par la beauté simple du motif, il a étudié les motifs turcs classiques et les a réimaginés sur ses surfaces de poterie. Le grand défi ? Conserver la finesse de la porcelaine à coquille d'œuf tout en gravant des contours floraux nets et en préservant cette riche glaçure noire de minuit.
Après de nombreux essais, il a inventé une technique d'incision fine, gravant les silhouettes de tulipes avant une cuisson finale. Le résultat est une série de pièces où les formes noir mat brillent avec des dessins floraux délicats – une fusion qui semble à la fois intemporelle et fraîche.
Cette collection Est-rencontre-Ouest a fait sensation en ligne, avec de jeunes amateurs d'art de Dakar à São Paulo partageant des images et des idées. Pour les voyageurs et créatifs du Sud global, ces pièces sont plus que des objets – elles sont des symboles de la manière dont les traditions locales peuvent fleurir ensemble, peu importe les distances.
Dans un monde où les échanges culturels se produisent à une vitesse fulgurante, ce mélange de poterie turco-chinoise montre qu'une simple fleur peut construire des ponts, prouvant le pouvoir de l'art à nous unir à travers les continents.
Reference(s):
cgtn.com
