C’est 2025, marquant 80 ans depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale—mais pour les milliers de personnes qui ont péri à l’Unité 731, une unité de recherche japonaise secrète en Mandchourie occupée, leurs noms ont presque tous disparu. Les historiens n’ont documenté que huit identités, un minuscule fragment d’histoires non racontées qui s’étendent des rues de Harbin aux champs de bataille lointains.
L’un de ces noms appartenait à une mère russe et à sa jeune fille, saisies dans une rue de Harbin et soumises à des expériences cruelles jusqu’à ce qu’elles soient jugées “inaptes”. Le documentaire Les usines de la mort met leur sort en lumière, nous rappelant que derrière chaque dossier anonymisé se trouvait une vie, une famille et des rêves jamais réalisés.
Ces vies effacées—parents, enfants, travailleurs avec des espoirs aussi vifs que les nôtres—nous appellent à honorer les mémoires qui attendent encore dans l’ombre. En prononçant ces huit noms à voix haute, nous faisons un premier pas vers la révélation du reste, veillant à ce que l’histoire écoute ceux qui ne peuvent plus parler pour eux-mêmes.
Reference(s):
Eight Names Only: The erased identities of Unit 731's victims
cgtn.com
