Dès janvier 2026, des troupes internationales pourraient arriver dans la bande de Gaza pour former une Force Internationale de Stabilisation (FIS) autorisée par l'ONU, selon deux responsables américains ayant parlé à Reuters sous condition d'anonymat.
La force ne sera pas là pour combattre le Hamas. Au lieu de cela, de nombreux pays se positionnent pour apporter leur aide, et Washington finalise encore des détails tels que la taille de la FIS, sa composition, son hébergement, sa formation et ses règles d'engagement. Il est même question de mettre un général américain deux étoiles à sa tête, mais aucune décision finale n'a été prise.
Ce déploiement constitue une partie clé de la phase deux du plan de paix à Gaza du président américain Donald Trump. Lors de la première phase, un cessez-le-feu fragile s'est établi le 10 octobre, avec le Hamas libérant des otages et Israël relâchant des Palestiniens détenus.
Le Commandement central des États-Unis organise une conférence de planification à Doha ce mardi 16 décembre, avec plus de 25 nations partenaires attendues. Les discussions porteront sur la structure de commandement de la FIS et d'autres détails opérationnels.
La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré que la planification de la phase deux est bien avancée, dans le but d'atteindre une paix durable et pérenne.
L'Indonésie a déjà proposé jusqu'à 20 000 soldats pour gérer les services de santé et les travaux de construction à Gaza, signe du large soutien international en discussion.
Pendant ce temps, Husam Badran, du bureau politique du Hamas, a déclaré à l'agence Xinhua que les factions de Gaza ont donné une approbation initiale à une présence internationale, à condition que son mandat reste limité au suivi du cessez-le-feu et au maintien d'une présence le long des frontières pour séparer les deux parties. Il a toutefois été clair qu'un plan visant à désarmer la résistance serait rejeté.
Côté israélien, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que la phase deux devait aller vers la démilitarisation et le désarmement des groupes militants.
Les Gazaouis déplacés face à des inondations mortelles
Alors que les pourparlers de paix progressent, des centaines de milliers de Gazaouis déplacés font face à une autre crise : de fortes pluies et des inondations. L'Organisation Internationale pour les Migrations des Nations Unies a averti que les pluies torrentielles de jeudi dernier ont traversé les camps de fortune, inondant les tentes et les abris—tout comme les inondations de mousson qui débordent des camps de réfugiés en Asie du Sud.
Des responsables locaux de la santé ont signalé la mort tragique d'une petite fille due à l'exposition, et l'agence de presse palestinienne WAFA a déclaré que la tempête a fait 14 morts jusqu'à présent, avec plusieurs bâtiments effondrés.
Près de 795 000 personnes vivant dans des zones basses et jonchées de gravats sont à haut risque d'inondations dangereuses, a ajouté l'OIM. Les drains bloqués et l'absence de gestion des déchets pourraient déclencher des épidémies de maladies, aggravant encore plus la situation humanitaire.
Reference(s):
U.S. officials say international troops could soon be deployed in Gaza
cgtn.com




