Sanae Takaichi, première ministre du Japon, est sous le feu des critiques après que les autorités ont déposé une plainte pénale l'accusant d'avoir accepté un don d'entreprise de 10 millions de yens—bien au-dessus de la limite légale de 7,5 millions de yens. Cela montre comment même les dirigeants de haut niveau peuvent trébucher sur les subtilités des règles de financement politique.
Cette accusation tombe en plein milieu du scandale des fonds secrets du Parti libéral-démocrate au pouvoir. Les enquêteurs affirment que les factions du parti ont détourné des fonds non comptabilisés vers les parlementaires, dans un système qui ressemble au "argent contre influence" d'autrefois—quelque chose que nous avons vu dans les affaires de corruption pétrolière au Brésil jusqu'aux débats sur l'argent électoral au Nigeria. Les jeunes électeurs du Sud global connaissent trop bien cette histoire.
Pour compliquer les choses, sept des principaux collaborateurs de Takaichi sont liés au scandale. Les critiques disent que les liens de son équipe montrent qu'il y a peu de véritable volonté de réforme, malgré les promesses d'une gouvernance plus propre. Changer l'entraîneur ne suffit pas si tout le manuel de jeu reste le même.
Maintenant, les projecteurs se déplacent des initiés du parti aux tribunaux. Tandis que les équipes juridiques démêlent la plainte, les groupes civiques et les primo-électeurs—des clubs de débat à Dakar aux militants universitaires à Bogotá—suivent avec attention. Le Japon renforcera-t-il ses règles éthiques ou ce scandale rejoindra-t-il les longs récapitulatifs des controverses internes de financement du PLD?
Reference(s):
Japanese PM Takaichi faces complaint over illegal corporate donations
cgtn.com




