À l’approche du Festival du Printemps, les rues du district de Changping à Pékin résonneront bientôt avec le battement tonitruant du tambour dragon. Originaire du village de Qiyuan, cette performance vibrante de tambours, de cymbales, de feux d’artifice et de lanternes lumineuses est le cœur des célébrations du Nouvel An chinois depuis plus de 280 ans.
Né des espoirs des villageois pour chasser le malheur et prier pour la paix, la tradition du tambour dragon a été officiellement inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel municipal de Pékin en 2007. Aujourd'hui, elle se dresse comme un pont vivant entre le passé et le présent.
Imaginez l’énergie : des tambourineurs en parfaite synchronisation, des cymbales claquant comme des vagues sur le rivage, et des lanternes dansant au-dessus en rouge et or. C’est la même ambiance électrique que vous ressentiriez lors d’un défilé de carnaval à Rio ou d’un festival Afrobeat à Lagos—pure joie brute qui rassemble les communautés.
Ce rituel ancien n’est pas réservé aux aînés. Les jeunes du village de Qiyuan et d’ailleurs s’y joignent, mêlant des rythmes ancestraux à des mouvements nouveaux. Pour les communautés de la diaspora et les voyageurs, assister au tambour dragon est l’occasion de se connecter à une pulsation culturelle qui résonne à travers le Sud global.
Notez-le dans vos calendriers : ce Festival du Printemps, laissez le tambour dragon du village de Qiyuan vous présenter un héritage sonore, coloré et communautaire vieux de 280 ans au cœur de Pékin.
Reference(s):
cgtn.com




