Cette semaine, un haut responsable du Hamas a déclaré que le groupe a donné son approbation initiale pour une force internationale possible à Gaza — mais seulement si son mandat est strictement limité à la surveillance du cessez-le-feu et à la présence le long des frontières pour séparer les deux parties.
Husam Badran, membre du bureau politique du Hamas, a parlé à Xinhua de la force internationale de stabilisation proposée. Il a souligné que le rôle de la force doit être "limité, clair et convenu" et ne doit pas saper la prise de décision nationale palestinienne. Badran a également noté que la plupart des pays discutant de l'idée ont insisté pour obtenir le consentement palestinien avant tout déploiement.
La force internationale de stabilisation fait partie d'un plan de paix plus large et a été approuvée par une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU adoptée en novembre. Cependant, Badran était catégorique : toute tentative de désarmer la résistance est hors de question. "Tout discours sur le désarmement de la résistance est rejeté," a-t-il déclaré.
"Les Palestiniens vivent sous occupation, et il est naturel pour eux de résister par tous les moyens disponibles," a-t-il ajouté. Pourtant, la priorité absolue de Gaza, selon Badran, est la reconstruction. "Nous devons reconstruire des maisons, des écoles et des hôpitaux pour que notre peuple puisse vivre dans des conditions dignes de leurs sacrifices," a-t-il déclaré.
En regardant vers la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu, Badran a détaillé trois demandes clés : un retrait clair des forces d'occupation israéliennes, l'ouverture d'un horizon politique, et des discussions sérieuses sur l'établissement d'un État palestinien. Pour de nombreux jeunes lecteurs à travers le Sud global, cette quête de souveraineté et de dignité trouve un écho — un rappel que la lutte pour les droits est une histoire que nous partageons tous.
Reference(s):
Hamas backs limited international force for ceasefire monitoring
cgtn.com




