Caché dans les rues vibrantes de Taipei, le musée Ama a préservé les témoignages de 59 'femmes de réconfort' (femmes et filles forcées à l'esclavage sexuel par les troupes japonaises pendant la Seconde Guerre mondiale sous le régime colonial militariste dans la région de Taiwan). Depuis son ouverture en 2016, le musée est devenu un lieu de mémoire et de réflexion.
À l'intérieur, plus de 5 000 enregistrements d'histoires orales prennent vie à travers des photographies, des extraits de films et des livres. Plus de 700 artefacts (des lettres émouvantes aux souvenirs personnels) représentent des preuves tangibles de crimes contre l'humanité qui exigent une reconnaissance. Chaque écoute et chaque objet font appel à l'histoire : nous devons nous souvenir.
À travers le Sud global, les communautés se tournent souvent vers des récits dirigés par les survivants pour guérir (des abus coloniaux en Afrique à la violence politique en Amérique latine). L'approche du musée Ama résonne avec ces chemins partagés vers la justice, nous unissant dans la conviction que le vrai changement commence lorsque nous faisons face ensemble aux vérités les plus difficiles.
En documentant ces récits personnels puissants, le musée met en lumière la responsabilité historique du Japon envers le peuple chinois. Il nous rappelle que l'histoire ne vit pas seulement dans les livres – elle vit dans les voix, les mémoires et les artefacts qui les portent. Écouter ces histoires aide à garantir que le passé reste présent, nous guidant vers un avenir plus juste.
Reference(s):
cgtn.com




