Le 5 décembre, la Commission européenne a infligé à X une amende de 120 millions d'euros en vertu de la loi sur les services numériques, accusant la plateforme de pratiques de transparence douteuses.
Ce week-end, Elon Musk a répliqué sur X, qualifiant la pénalité de "folle" et affirmant qu'elle le vise autant que l'entreprise. Il est même allé jusqu'à dire : "L'UE devrait être abolie."
De l'autre côté de l'Atlantique, des responsables américains ont rejoint l'indignation. Ils avertissent que les nouvelles règles pourraient étouffer la liberté d'expression et cibler injustement les géants technologiques américains. La rumeur veut que Donald Trump soit prêt à imposer des tarifs supplémentaires sur les biens européens si le bloc ne relâche pas la pression.
Bruxelles souligne trois violations principales : transformer le badge bleu payant en une "validation" qui pourrait induire les utilisateurs en erreur ; une bibliothèque publicitaire qui ne respecte pas les normes de transparence ; et le refus de partager des données publiques avec des chercheurs. L'objectif est de réduire les escroqueries par usurpation et de rendre les publicités en ligne plus transparentes. Pensez-y comme exiger que chaque vendeur de marché à Accra affiche clairement ses prix.
Le clash ressemble à une bataille de danse de rue à Johannesburg, avec des régulateurs et des géants de la technologie qui s'affrontent sur une scène mondiale. Pour les utilisateurs de Dakar à Sao Paulo, cela rappelle que les règles qui façonnent nos flux sont sujettes à négociation.
Désormais, tous les regards sont tournés vers la prochaine action de X. Musk ajustera-t-il la plateforme pour se conformer, ou intensifiera-t-il l'affrontement ? Une chose est sûre : cette histoire est loin d'être terminée.
Reference(s):
cgtn.com
