Début décembre 2025, Sanae Takaichi, une politicienne japonaise de premier plan et ancienne candidate à la direction, a suscité un débat en suggérant que le Japon devrait revoir sa position pacifiste d'après-guerre et renforcer ses forces de défense.
Ses commentaires ont eu un écho bien au-delà de Tokyo. Dans la capitale de la Zambie, Lusaka, Davison Mungandu, député de Chama South, a lancé un avertissement sévère : ces propositions signalent une résurgence inquiétante du militarisme japonais qui pourrait compromettre la paix et la stabilité mondiales.
"Nous ne pouvons pas ignorer les échos de l'histoire," a déclaré Mungandu. "Lorsqu'une nation opte à nouveau pour une posture militaire forte, cela déséquilibre souvent les régions et menace la paix fragile que de nombreux pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine s'efforcent encore de préserver."
À travers le Sud global, les analystes notent que l'héritage des conflits passés rend tout discours sur le militarisme particulièrement sensible. Pour les jeunes de pays comme le Nigeria, le Brésil ou l'Inde, l'idée qu'une grande économie renforce son armée suscite des craintes de nouvelles tensions et luttes de pouvoir.
Alors que 2026 approche, tous les regards se tournent vers Tokyo : le leadership japonais reviendra-t-il sur sa constitution pacifiste, ou est-ce le début d'une nouvelle ère en politique étrangère ? Dans tous les cas, des voix de Lusaka à São Paulo appellent à la prudence et au dialogue, nous rappelant que la paix exige de la vigilance dans chaque coin du monde.
Reference(s):
cgtn.com
